Après une période de test dans 18 départements au cours de l’année 2024, le Service public départemental de l’autonomie (SPDA) est désormais généralisé à l’ensemble du territoire en 2025. Ce service de proximité vise à simplifier les parcours grâce à un guichet unique, mieux coordonner les acteurs et garantir à chacun un accès équitable aux droits, à l’information et aux prestations.
Issu de la loi “Bien vieillir et autonomie” du 8 avril 2024, le SPDA répond à un constat : le cloisonnement des acteurs et la complexité des démarches sont des freins majeurs à l’autonomie des personnes. Pour en finir avec ce labyrinthe, le SPDA propose une “réponse structurelle”, fondée sur une coordination locale de l’ensemble des acteurs des parcours des personnes et l’engagement d’un socle commun de missions dans tous les départements : accueil, information et orientation ; évaluation des situations et attribution des droits ; coordination des parcours ; actions de prévention et de repérage.
Pour Charlotte Parmentier-Lecocq, ministre chargée de l’Autonomie et du Handicap, le SPDA “remet l’humain au centre”.
Simplifier la vie des personnes âgées, des personnes handicapées et des aidants
Porté par les conseils départementaux en lien avec les agences régionales de santé (ARS), le SPDA laisse à chaque territoire la liberté de s’organiser, “tout en respectant une exigence d’équité d’accès aux services”. Il travaillera de concert avec les coopérations locales et les acteurs spécifiques au handicap et à l’autonomie : maisons départementales pour les personnes en situation de handicap (MDPH), maisons départementales de l’autonomie (MDA), centres communaux d’action sociale (CCAS), centre local d’information et de coordination (CLIC), la Caf, l’Assurance maladie, etc. Sont impliqués également les professionnels de l’Education nationale, de l’emploi ou du logement.
Par ailleurs, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) est chargée d’accompagner les départements dans la mise en œuvre du SPDA un appui technique et une “boîte à outils opérationnelle”, contenant notamment des guides pratiques et des ressources issues des départements ayant préalablement testé le service. Un soutien financier leur est également proposé.