Prix Handi-Livres 2025 : les présélectionnés dans la catégorie Roman

Partager cette actu sur vos réseaux sociaux

Affiche du Prix Handi-Livres 2025

Lors de cette édition 2025 du Prix Handi-Livres, 5 œuvres sont en lice pour être primées dans la catégorie Roman :

  • Dans les brumes d’Alésia, Emmanuelle Bessot (Éd. Alter Real)
  • Les yeux bleus du désert, Christine Bergougnous (Éd. Elysad)
  • Les yeux dans le dos, Azouz Begag (Éd. Erick Bonnier)
  • Les yeux de Mona, Thomas Schlesser (Éd. Albin Michel)
  • Tenir debout, Melissa Da Costa (Éd. Albin Michel)

Dans les brumes d’Alésia d’Emmanuelle Bessot

Dans les brumes d’Alésia est un polar inclusif dont l’intrigue se déroule en Franche-Comté et dans lequel la grande histoire de la bataille d’Alésia et la défaite de Vercingétorix refait surface.

Alice, une adolescente autiste, est persuadée que quelque chose de grave est arrivé à son voisin et ami Georges lorsqu’elle découvre un matin que le rideau de sa librairie n’est pas levé. Si personne n’accepte de la prendre au sérieux, elle va trouver une oreille attentive auprès de Zia, jeune brigadière tétraplégique avec qui elle va mener l’enquête, formant un tandem de choc pour découvrir des guerres de pouvoir et un système corrompu dans les plus hautes sphères.

Les yeux bleus du désert de Christine Bergougnous

Inspiré d’une histoire vraie, ce récit commence avec la rencontre de Sidi Mahmoud, professeur de sciences naturelles dans un collège en Mauritanie, qui doit à la fois affronter la mort brutale de sa femme et élever leurs quatre enfants nés aveugles en raison d’un glaucome congénital. Se trouvant dans l’impasse de pouvoir les faire opérer tous les quatre à l’étranger et après de vaines tentatives, il décide alors de les abandonner au bord d’une route, convaincu que leur voyage leur permettra de recouvrer la vue comme un miracle qui n’arrivait pas.

Chacun des quatre enfants part ainsi vers un point cardinal et vit sa propre aventure : Baba, l’aîné, se dirige vers le Nord ; Mariem, l’aînée des filles, vers le Sud ; Zeinebou, 6 ans, vers l’Est ; et Mohamed Lemine, le quatrième, vers l’Ouest. Livrés à eux-mêmes, ils devront surpasser leur cécité et apprendre à écouter et connaître celles et ceux qui jalonnent leur chemin, à travers les dunes et le reg où souffle l’esprit du désert complice de leur quête.

Les yeux dans le dos d’Azouz Begag

Au milieu des antagonismes religieux, des senteurs épicées et du mouvement de l’Histoire, Azouz Begag nous ouvre les portes de Damas au milieu du XIXe siècle à travers une amitié improbable entre deux figures marginalisées : Ibrahim, l’aveugle, promeneur mélancolique aux chants poétiques, et Elias, le paralytique qui a perdu l’usage de ses jambes.

Par nécessité, dans cette ville aux prises à tous les tourments de l’époque, à l’intérieur même de ses murs mais également en raison des intérêts étrangers, les deux jeunes hommes vont unir leurs forces et apprendre à se dresser contre la barbarie des autres hommes.

Les yeux de Mona de Thomas Schlesser

À peine âgée de dix ans, Mona fait ses devoirs lorsque brutalement le noir s’invite et couvre son regard ; une première plongée dans la cécité qui va durer une heure et apporter son lot d’angoisse et de peur. Imprévisibles, ces crises se répètent et Mona doit consulter l’avis de spécialistes qui annoncent une cécité définitive éventuelle à l’avenir.

Pour Henry Vuillemin, son grand-père veuf, il est hors de question de laisser le regard de sa petite-fille s’éteindre sans avoir vu ce qui compte parmi les plus grandes richesses du monde : les œuvres d’art qui ont jalonné l’histoire de la peinture et de l’architecture à travers les siècles. Ainsi, prétextant d’accompagner Mona chaque mercredi à sa séance chez le psychologue, il décide d’illuminer le regard de sa petite-fille aux nombreux trésors que renferment les musées parisiens. 52 mercredis, soit le nombre de semaines qui composent une année mais aussi le pari d’un jeu de cartes complet dans lequel se joue la question de la transmission mais aussi d’un héritage familial qui va s’avérer difficile à porter.

Tenir debout de Melissa Da Costa

“Je ne vais pas y aller par quatre chemins : vous ne remarcherez plus. On n’est pas là pour nourrir de faux espoirs mais pour vous accompagner au mieux. On va vous orienter vers un centre de rééducation. Vous apprendrez pendant quelques mois à vous adapter à votre nouvelle situation. La vie ne s’arrête pas là. Loin de là. L’acceptation est le premier pas vers le rétablissement.”

À 42 ans, François est comédien et s’apprête à quitter Isabelle, la femme qu’il a épousée il y a neuf ans, pour s’installer avec Éléonore, une jeune étudiante de 24 ans qui travaille comme ouvreuse dans le théâtre où chaque soir François magnétise le public. C’est à l’aube de cette nouvelle vie que François est percuté par un bus alors qu’il roulait sur son scooter. Tandis qu’il apprend qu’il ne pourra plus remarcher, c’est toute la vie de ce jeune couple à peine éclos qui bascule, les laissant l’un et l’autre faire l’apprentissage des coups de sort…