Cent idées sont développées dans ce guide pour accompagner les parents et le reste de l’entourage des enfants dyspraxiques, avec trois principaux chapitres : “Dyspraxie, TDC, qu’est-ce que c’est ?”, “TDC et troubles associés : poser les diagnostics” et “Vie quotidienne”.

La première partie, qui est aussi la plus technique, s’appuie sur les recherches actuelles pour clarifier les différentes formes de dyspraxie et leurs impacts chez les enfants.

Le volet suivant est le plus dense parce qu’il s’adresse aux familles et professionnels concernés par le parcours du diagnostic du TDC, souvent complexe et méconnu : les examens préliminaires, la lecture du bilan neuropsychologique, les manifestations concrètes du TDC appelées à se développer mais aussi les troubles associés à la dyspraxie et les exemples de cas particuliers – sachant qu’on comprend très bien à la lecture de ce livre que chaque cas est finalement particulier.

Plus ludique mais non moins importante, la dernière partie livre des conseils pratiques à la cellule familiale pour accompagner les personnes dans toutes les étapes de la vie quotidienne : du choix de l’activité sportive à l’habillage, en passant par l’organisation des repas et des tâches ménagères.

De nombreuses annexes viennent compléter ce guide ainsi qu’une riche bibliographie pour se documenter davantage.

Dans ce guide conçu par un collectif de professionnels, il s’agit de rappeler en tout premier lieu que les enfants en situation de polyhandicap ont longtemps été relégués parmi les patients pauvres de l’offre de soins tant le défi à relever est important. Face à cet enjeu, ce livre est le premier ouvrage en français à informer le public sur l’éducation conductive, une approche innovante conçue pour “aider l’enfant polyhandicapé à se désincarcérer des immenses entraves de ses troubles conjugués et à accéder à son désir d’être au monde“.

Onze chapitres, largement illustrés par des photos, schémas, témoignages et références théoriques, sont ainsi réunis afin de proposer de nouveaux accompagnements aux personnes concernées : patients mais aussi les familles et les professionnels qui gravitent autour d’eux. L’idée est que l’ensemble des acteurs et structures institutionnelles réhabilitent les notions de développement, de réappropriation de ses propres capacités et de sécurité affective, souvent négligées, au profit des besoins particuliers spécifiques à ces enfants en situation de polyhandicap. Une réhabilitation qui, selon les auteurs, permettraient de replacer au centre les apprentissages pour ces enfants (et adultes) et leur restituer une place dans la société dont ils ont été jusqu’à présent privés.

Cet ouvrage, premier livre d’histoire de l’art en Facile à lire et à comprendre, est né de la rencontre entre Kiléma Éditions et le musée d’Orsay, ainsi que d’un désir commun de proposer une histoire de l’art adaptée à tou(te)s. En effet, Kiléma Éditions avait pour projet de développer une nouvelle collection en FALC sur la découverte du monde, tandis que le musée d’Orsay avait à cœur de concevoir une histoire de l’art en FALC.

Engagés en faveur de l’accessibilité et de l’inclusion afin de rendre la culture ouverte à toutes et tous, les musées d’Orsay, de l’Orangerie et Kiléma ont choisi de consacrer ce premier livre à l’impressionnisme – mouvement artistique sans doute le plus populaire, riche d’artistes célèbres et d’œuvres emblématiques.

Plus de 30 œuvres sont ainsi commentées pour (re)découvrir Claude Monet, Berthe Morisot, Camille Pissaro, Mary Cassatt… avec également un point sur le mouvement artistique, né pendant la deuxième moitié du XIXe siècle, en revenant sur l’ostracisation de ses membres par l’Académie des arts dont ils ne respectaient pas les règles académiques.

Dans ce livre, Cyril Desjeux interroge les possibilités de l’engagement dans une société où les mandats politiques sont rarement exercés par des personnes en situation de handicap, même si certains personnages illustres (Abraham Lincoln, Théodore Roosevelt, etc.) ont occupé des fonctions de premier plan par le passé. Dans notre pays, seulement trois députés se sont déclarés en situation de handicap en 2022, et sur les 705 parlementaires européens, quatre seulement vivent avec un handicap visible.

À travers les entretiens menés, le livre montre les limites institutionnelles d’une République appelée à se transformer si elle veut être capable , comme elle le prétend, d’intégrer des personnes en situation de handicap pour y jouer un rôle effectif. Une inclusion qui n’est pas du tout effective aujourd’hui pour des raisons à la fois ségrégatives et capacitaires (les deux parties autour desquelles le livre est construit), comme le montre Cyril Desjeux en déclinant les nombreux obstacles et contraintes avec lesquelles les personnes handicapées doivent jongler pour s’adapter, alors même que le handicap permettrait de développer d’autres représentations davantage tournées vers la culture de l’écoute, de l’empathie et du compromis.

À travers huit chapitres, ce guide propose de comprendre et de remédier aux altérations de l’écriture chez l’enfant et les signes annonciateurs. Après un rappel des quelques postulats théoriques (contrôle postural, liens entre écriture et lecture, motivation…), les auteurs déclinent un certain nombre de critères pour établir un bilan graphomoteur chez l’enfant.

Ils distinguent ensuite les différents troubles de l’écriture et les terminologies associées afin de proposer des méthodes rééducatives visant à stimuler l’acte d’écrire chez l’enfant avec quatre phases distinctes : pré-écriture (classes de maternelle), l’apprentissage (jusqu’en CE1), la consolidation (jusqu’en CM2) et la personnalisation (collège). À chacune de ces phases, le livre énonce des techniques d’accompagnement pour consolider l’écriture ou la rééduquer, notamment chez l’adolescent, en révisant les compétences motrices et visuo-perceptives chez celui-ci. Un dernier chapitre permet enfin de balayer certains sujets comme l’éventualité d’un changement de main pour écrire ou le recours aux guide-doigts.